01/12/2012

La Brigade Polichinelle - Page 8

    LE CAPITAINE – Je dois vous protéger.
Ne m'en voulez pas.

SCOTTIE – Je vous pardonnerai quand nous aurons arrêté le coupable.

    LE CAPITAINE – Vous croyez ?

    SCOTTIE – J'en suis sûr.

    LE CAPITAINE – Persévérons.

    SCOTTIE – Vous vous acharnez.
        C'est différent.

    LE CAPITAINE – Partons à l'autre bout du monde !

    SCOTTIE – Cela ne résoudra rien.
        De plus, la brigade financière suit attentivement l'état de nos dépenses.
        Vous n'auriez jamais dû acheter 800 000 beignets
        pendant notre dernier voyage.

    LE CAPITAINE – Ils avaient faim.
        Vous l'avez vu comme moi.
    SCOTTIE – Pour l'amour de Dieu !
        Revenons à cette enquête. Pour toucher la prime.
    LE CAPITAINE – Qu'avez-vous dit ?

    SCOTTIE – Que nous pourrons partir si nous trouvons le coupable.
        Nous pourrons même l'emmener avec nous.

    LE CAPITAINE – Non. Avant.
        Qu'avez-vous dit avant ?

    SCOTTIE – Pour l'amour de...

    LE CAPITAINE – Par pitié, taisez-vous !

    SCOTTIE – Dieu.
    Un air de piano résonne.

    LE CAPITAINE – Vous entendez ?

    SCOTTIE – Du tuba.

    LE CAPITAINE – C'est du piano.
        Il n'y en a aucun dans cette pièce
        et les sons peuvent traverser les murs.
        Comme les fantômes et les tanks.

    SCOTTIE – Le coupable.
    LE CAPITAINE – Non, Scottie.
        C'est l'un de nous deux.
        Lui, il joue du piano.

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