LE CAPITAINE – Je dois
vous protéger.
Ne
m'en voulez pas.
SCOTTIE
– Je vous pardonnerai quand nous aurons arrêté le coupable.
LE CAPITAINE – Vous
croyez ?
SCOTTIE – J'en suis sûr.
LE CAPITAINE –
Persévérons.
SCOTTIE – Vous vous acharnez.
C'est différent.
LE CAPITAINE – Partons à
l'autre bout du monde !
SCOTTIE – Cela ne résoudra rien.
De plus, la brigade financière suit attentivement l'état de nos
dépenses.
Vous n'auriez jamais dû acheter 800 000 beignets
pendant notre dernier voyage.
LE CAPITAINE – Ils
avaient faim.
Vous l'avez vu comme moi.
SCOTTIE – Pour l'amour de Dieu !
Revenons à cette enquête. Pour toucher la prime.
LE CAPITAINE –
Qu'avez-vous dit ?
SCOTTIE – Que nous pourrons partir si nous
trouvons le coupable.
Nous pourrons même l'emmener avec nous.
LE CAPITAINE – Non.
Avant.
Qu'avez-vous dit avant ?
SCOTTIE – Pour l'amour de...
LE CAPITAINE – Par pitié,
taisez-vous !
SCOTTIE – Dieu.
Un air de piano
résonne.
LE CAPITAINE – Vous
entendez ?
SCOTTIE – Du tuba.
LE CAPITAINE – C'est du
piano.
Il n'y en a aucun dans cette pièce
et les sons peuvent traverser les murs.
Comme les fantômes et les tanks.
SCOTTIE – Le coupable.
LE CAPITAINE – Non,
Scottie.
C'est l'un de nous deux.
Lui, il joue du piano.
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